De simples mesures des paramètres physico-chimiques des liquides du corps, de l’eau, des aliments, boissons ou cosmétiques, permettraient de déterminer l’état de vitalité ou de maladie des êtres vivants, la qualité de ce que nous ingérons et de ce qu’il est judicieux de faire pour restaurer la santé. Et si c’était vrai !
Largement plébiscitée dans les années 50 dans de nombreux pays, la BEV a continué son petit bonhomme de chemin, sauf en France, allez savoir pourquoi…Elle revient doucement, porteuse d’espoirs pour certains et décriée par d’autres qui voient en cette vision holistique une pseudo-science à balayer d’un revers de main…« Le microbe n’est rien, le terrain est tout », ce précepte énoncé au XIXème siècle par le médecin et physiologique Claude Bernard a inspiré nombre de scientifiques du XXème siècle dont Louis Claude Vincent ingénieur hydrologue. L’idée est la suivante : connaitre les paramètres physico-chimiques du sang veineux permet de démontrer l’état du terrain d’une personne. Louis Claude Vincent conçoit des appareils pour mesurer ces paramètres et établit au cours des années des relations précises entre l’état du terrain et de nombreuses maladies, nous sommes en 1948. Il a si souvent observé in situ le lien entre les taux de mortalité (tuberculose, cancers, maladies cardiovasculaires) et la qualité de l’eau consommée par les populations qu’il décide de se lancer le défit de comprendre cet état de fait. Il met à jour qu’un liquide peut être caractérisé par les mesures de trois paramètres physico-chimiques. Le pH ou potentiel acido-basique, est un indicateur de l’acidité d’une solution à partir de la valeur de sa concentration en ions hydrogène (noté H+), sa valeur varie entre 0 et 14 (solution neutre à 7, acide <7, alcaline >7). Le rH2 ou pouvoir oxydo-réducteur indique le degré auquel une substance peut oxyder (faire perdre un électron) ou réduire (faire gagner un électron), sa valeur est comprise entre 0 et 42 (solution neutre à 28, réductrice <28, oxydée >28). Quant à la troisième, la résistivité électrique, rô mesurée en Ohm/cm, définit la capacité d’un matériau à s’opposer au passage d’un courant électrique. Elle est par exemple très faible dans le cuivre qui est un excellent conducteur et très élevée dans l’eau pure (10 000 milliards de fois plus que dans le cuivre) dont la conduction électrique n’y est possible que par la présence d’ions issus des sels minéraux dissous (qui abaissent la résistivité). Ces données physico-chimiques sont complétées par d’autres paramètres fondamentaux tels que la conductivité, la minéralité, le potentiel redox, etc. des notions barbares pour nous profanes, mais indispensables pour les analyses en question. La BEV s’attarde aussi sur les variations saisonnières et cosmiques ayant une influence certaine sur le vivant. Devenu en 1954 Professeur à L’Ecole d’Anthropologie de Paris, le Pr Vincent s’entoure de nombreux spécialistes et scientifiques de renom pour continuer ses travaux et réaliser par moins de 60000 mesures sur le sang, la salive et l’urine des malades.
Concrètement elles servent à quoi ces données ?
L’intérêt de ces mesures est de comparer diverses solutions et de pouvoir suivre leur évolution en fonction de différents facteurs tels que la prise de médicaments, le stress, l’alimentation…Le report des données recueillies sur des graphiques à trois dimensions (ph, rH2 et rô) fait nettement apparaître des milieux favorables ou défavorables à l’état de santé. Pour faire simple, il apparaît que le milieu acide-réducteur est le plus à même d’entretenir un bon état de santé. Ce résultat peut paraître surprenant et aller à l’encontre de certaines thérapies actuelles qui préconisent une suralcalinisation. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Si on se concentre sur le pH, une personne en santé a un pH de 7,2 pour son sang, de 6,5 pour la salive et 6,8 pour l’urine tandis qu’une personne malade d’un cancer présente un pH de 7,8 pour le sang, salive 7,1 et urine 5. Plus largement la mesure des mécanismes psycho-physiologiques acido-basique, oxydo-réduction, assimilation-élimination, etc. montre que notre milieu intérieur reste stable si l’état de santé est présent. Les altérations et déviations de ces paramètres signalent un problème et précèdent souvent les états pathologiques. Les données de bio-électroniques connues suffisamment tôt seraient donc une source majeure d’informations et une possibilité non négligeable d’agir en amont et de définir, en association avec d’autres approches diagnostiques les raisons de ces anomalies et de rectifier le tir en dénichant la thérapeutique à adopter : diététique, psychothérapie, médicaments…
La bio-électronique appliquée à l’eau
L’eau est le premier constituant de l’organisme, le corps d’un adulte en contient environ 66%. L’eau est indispensable pour réaliser toutes les fonctions de l’organisme (digestion des aliments, circulation du sang, élimination des déchets, régulation de la température…), alors pas besoin de faire un dessin, elle est vitale pour préserver la santé ! Les analyses ont permis de définir cinq types d’eau : les eaux thermales au griffon (ouverture où jaillit la source) acides et réductrices, les eaux de sources parfaites, acides et peu minéralisées, les eaux de surface (lac, rivière…) très variables, les eaux de surface traitées et stérilisées (chlore) alcalines et oxydées et enfin les eaux polluées (mares, étangs) alcalines et réductrices. L’eau de boisson idéale devrait donc avoir un pH entre 6 et 7, un rH2 entre 25 et 28 et une résistivité supérieure à 6000 ohms, c’est à dire contenir moins de 120 mg de résidus secs par litre. Ces eaux parfaites sont issues de terrains granitiques ou volcaniques (Ariège, Bretagne, Vosges d’Alsace, Massif Central). Pour ceux qui ne vivent pas dans ces régions, il est toujours possible de filtrer l’eau et de la revitaliser (filtre à charbon actif, membrane à osmose inverse, filtre végétal au lithotame ou noix de coco…, quartz).
Qu’en est-il de notre alimentation ?
Les analyses des sols et des produits qui en sont issus est parlante. Les études comparatives en BEV menées entre des produits agricoles issus de culture biologique par compostage et ceux issus de culture chimique avec des engrais NPK (azote, phosphore, potassium) mettent en lumière pour ces derniers une oxydation et une conductivité énorme largement favorable à la prolifération parasitaire, une anarchie cellulaire, une augmentation hors norme des taux de potassium et une disparition quasi totale du magnésium. Les techniques chimiques rendent les sols stériles et détériorent la qualité des produits (dégénérés et dénués de réelles qualités nutritionnelles). Les observations de la BEV vont dans le sens de nombreuses recherches en nutrition et diététique. Il faut garder à l’esprit que le tube digestif est un milieu plus ou moins acide et réducteur. Cela signifie qu’il faut essayer de conserver ce milieu et donc de mettre de côté une alimentation, des boissons ou autres médicaments qui viendraient trop alcaliniser et oxyder ce milieu.
La BEV ne propose pas une nième manière de s’alimenter, ses préconisations confirment les bienfaits des régimes crétois et hypotoxiques. Légumes crus et lacto-fermentés, cuits vapeurs ou au wok al dente, fruits juteux et secs, condiments, graines germées, céréales et légumineuses, huiles végétales naturelles 1ière pression à froid, fromages et viandes avec modérations, sucre et matières grasses saturées à bannir. De l’eau, des tisanes, des boissons lacto-fermentées, du bon vin et il va de soi que tous les produits doivent être naturels, sans pesticides et autres cochonneries.
Vous cherchez des infos supplémentaires, des formations en BEV, des contacts pour effectuer des analyses d’eau, contactez l’association de bio-électronique de Vincent via le site https://www.votre-sante-naturelle.fr